Une journée sans viande ? Le CIV répond à Paul Mc Cartney

14 décembre 2009 - La rédaction 
Une journée sans viande ? Les français le font déjà, indique le Centre interprofessionnel des viandes. Le CIV répond à la proposition de Paul McCartney d'instaurer une telle journée afin de diminuer les émissions de gaz à effet de serre.

« Instaurer des journées sans viande, cela revient à promouvoir ce que font déjà naturellement et sans le savoir bon nombre de nos concitoyens, indique le Centre Interprofessionnel des viandes en réponse à la proposition de Paul McCartney de d’instaurer de telles journées afin de diminuer les émissions de gaz à effet de serre. Les Français consomment en moyenne 373 g par semaine de viandes de boucherie : ceci équivaut donc à 3 journées par semaine sans ces viandes au menu.

L’appel de Sir Paul McCartney sous-entend en fait que l’on mange trop de viande. Or, ce n’est pas le cas de la majorité des Français d’autant plus que leur consommation de viande est en diminution constante depuis une vingtaine d’années. Les principales études nationales de consommation alimentaire des Français montrent qu’entre 1999 et 2007, la consommation de produits carnés a diminué de 20 % chez les adultes et de 23 % chez les enfants de 3 à 14 ans.

De part ses qualités nutritionnelles, la viande contribue aux apports en micronutriments d’intérêt : fer, vitamine B12, zinc, sélénium, etc. Le Programme national nutrition santé donne toute sa place à la viande dans l’équilibre alimentaire des Français puisqu’il recommande de la viande, du poisson ou des œufs une à deux fois par jour en alternance.
Quant au bilan environnemental de la consommation de viande, il met régulièrement en cause l’élevage bovin or, celui-ci est, en France, bien plus vertueux qu’on ne le dit puisqu’il est stockeur de carbone et pourvoyeur de biodiversité comme de paysages. Il permet de valoriser de larges surfaces en herbe et de créer de l’activité économique et de la vie sociale dans des zones défavorisées.

Prenons garde à ne pas désinformer sur nos systèmes de production et de consommation de viande en France, ce qui aurait pour conséquence, paradoxalement, de détruire des équilibres territoriaux, écologiques mais aussi sociaux et économiques qui sont déjà si difficiles à maintenir. »
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