Une plate-forme « Agriculture » pour les Alpes

17 mars 2011 - La rédaction 

Une « plateforme Agriculture de montagne » vient d’être créée par la Conférence alpine, organisme de décision de la Convention alpine, remettant ce sujet au goût du jour. Sa mission : appliquer le protocole “Agriculture” de la Convention alpine, qui vise à « conserver et encourager l’agriculture de montagne ». En pratique, elle rassemblera Etats, société civile et

Le Matterhorn (Cervin), en Suisse. Copyright : Zermatt photos

experts, qui échangeront sur les bonnes pratiques, et élaboreront des synthèses sur des sujets sélectionnés, liés à l’agriculture dans les Alpes.

Présidée par l’Autriche, la plateforme Agriculture de montagne réunira des représentants des 8 Etats parties (Allemagne, Autriche, France, Italie, Lichtenstein, Monaco, Slovénie, Suisse) et pourra compter un représentant de l’Europe.

Société civile et monde agricole sont invités !
La plateforme Agriculture de montagne accueillera des “observateurs” extérieurs : ONG, associations, agents économiques, représentants des élus… Elle comptera d’une part toute nouvelle structure qui se déclarera intéressée pour participer à ces nouveaux débats, et d’autre part tous les observateurs officiels actuels de la Convention*.

* liste complète des observateurs actuels de la Convention sur le site de la Convention : http://www.alpconv.org/theconvention/conv07_fr.htm


Qu’est-ce que la Convention alpine ?

La convention alpine, convention internationale signée en 1991, a pour but d’assurer la protection et le développement durable de la chaîne alpine. Elle se décline en différents protocoles d’action ; l’un d’entre eux concerne l’agriculture.

L’agriculture des Alpes n’avait pas, jusqu’ici, fait partie des priorités de la Convention, même si un chapitre concernait déjà l’agriculture dans le premier rapport de la Convention sur l’état des Alpes (2007).


Que dit le protocole Agriculture de la Convention alpine ?

Le protocole « Agriculture » de la Convention alpine « fixe des mesures au niveau international afin de conserver et d’encourager l’agriculture de montagne adaptée aux sites et compatible avec l’environnement; il vise à reconnaître et assurer dans la durée sa contribution essentielle au maintien de la population et à la sauvegarde d’activités économiques durables, notamment à travers la production de produits typiques de qualité, à la sauvegarde du cadre de vie naturel, à la prévention des risques naturels, à la conservation de la beauté et de la valeur récréative du paysage naturel et rural ainsi qu’à la vie culturelle de l’espace alpin. » (texte du protocole).

Laisser un commentaire

Recevoir la newsletter

Restez informé en vous abonnant gratuitement à la newsletter