Une politique de services pour contribuer à l’agriculture durable

3 juin 2013 - La rédaction 

BASF Agro accompagne l'évolution des pratiques agricoles par le biais de services destinés à mieux raisonner l'utilisation de produits phytosanitaires. La complexification du métier de conseiller et les nouvelles technologies de l'information et de la communication aideront au développement de cette stratégie innovante.
 

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Les services vont permettre de mieux raisonner l'utilisation des produits phytosanitaires, depuis l'observation jusqu'au conseil à la parcelle.

BASF Agro se positionne comme un partenaire responsable du monde agricole. « Nous ne voulons pas être juste des distributeurs de produits phytosanitaires, mais accompagner leur utilisation au travers de notre expertise et de nos services, explique Sophie Babinet, en charge des services au sein de BASF Agro. Depuis 2009, nous avons adopté une orientation stratégique baptisée “Cultivons l'innovation autrement” qui vise à apporter des réponses adaptées au marché, entre l'intensif aveugle et l'écologique à tout prix, poursuit-elle. L'agriculture a en effet besoin de solutions multiples et innovantes pour concilier rentabilité et environnement. La solution ne peut être uniquement réglementaire : les services ont un rôle important dans l'accompagnement des agriculteurs ».

La gamme de services va permettre de mieux raisonner l'utilisation des produits phytosanitaires, depuis l'observation à la parcelle, avec Observ'OnLine, jusqu'au conseil à la parcelle, à l'instar du service Atlas.

Une très bonne satisfaction
Le succès commence à être au rendez-vous : Atlas Maladie du blé couvre actuellement plus de 30 000 hectares. Pourtant Sophie Babinet reconnaît que les agriculteurs adoptent plus ou moins facilement les services. « Il existe, et c'est naturel, une résistance au changement. La tertiarisation de l'agriculture n'échapperas à cette règle », reconnaît la responsable des services. Mais une fois adopté, la satisfaction est là. « Pour Atlas Maladie du blé, l'intention de ré-achat s'élève à 85 %, un excellent score », poursuit-elle.
 

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Sophie Babinet, en charge des services au sein de BASF Agro.

Les services proposés sont payants pour assurer qualité et pérennité. Une bonne manière aussi de valoriser l'innovation. Ils passent par le distributeur, via le conseiller. « L'évolution du conseil, plus complexe avec la prise en compte de l'agronomie, de l'économie, de l'écologie et du règlementaire dans un contexte de plus grande volatilité, va amplifier cette dynamique des services », indique Sophie Babinet.

« Un conseil plus pertinent »
Les NTIC, les nouvelles technologies de l'information et de la communication, devraient permettre aussi de démocratiser les services, à l'instar des applications pour smartphones que BASF Agro développe déjà. C'est le cas pour Observ'OnLine. Cette application permet au conseiller culture de recueillir facilement les observations terrain, qui sont automatiquement transmises par internet au service technique du client qui peut les analyser. Le service prévoit une mise en forme personnalisée des données d'observation sous forme de tableau de synthèse, de cartographies des risques et des stades. « Vis-à-vis des agriculteurs, les distributeurs gagnent en temps et en réactivité, pour un conseil plus pertinent et fondé sur de multiples observations, indique Sophie Babinet. Ils peuvent adapter la protection à la pression observée et les conseillers cultures visualisent ainsi mieux ce qui se passe au niveau de leur région. »

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