La réduction de l’utilisation des plastiques est désormais un enjeu écologique bien connu. La loi sur l’économie circulaire, définitivement adopté le 30 janvier 2020, pose plusieurs objectifs en la matière, comme l’arrêt de la mise sur le marché d’emballages plastiques à usage unique d’ici à 2040, ou tendre vers 100 % de plastique recyclé d’ici à 2025. Une stratégie nationale sur le sujet est attendue. Dans ce contexte, les bioplastiques ont aussi une carte à jouer. Le 26 mai, la société Lactips a annoncé la levée d’un fonds de 13 millions d’euros pour accélérer le développement des bioplastiques biodégradables et hydrosolubles à base de caséine, une protéine du lait. Ce capital est notamment destiné à la création d’une usine dans la vallée du Gier, sur un site de 2500 m², située dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle sera opérationnelle en 2021.
Du plastique “vert”
L’objectif est de réduire l’impact environnemental des plastiques. « Cette mobilisation autour de notre projet va nous permettre de passer rapidement à une phase industrielle tout en continuant de développer le plastique le plus vert de la planète », indique Marie-Hélène Gramatikoff, co-fondatrice de Lactips.
Avec 20 millions d’euros levés depuis sa création, Lactips rassemble désormais autour des co-fondateurs un ensemble d’actionnaires de premier plan avec des investisseurs institutionnels (Bpifrance, Demeter, BNP Paribas Développement, Crédit Agricole Loire Haute-Loire) et des industriels experts, amenés à soutenir son développement commercial (BASF venture capital GbmH et Mitsubishi chemical holdings).