Une utilisation à bon escient des pesticides pour sécuriser les rendements

30 avril 2009 - La rédaction 
Parce que les besoins augmentent et que la hausse de la surface des terres cultivables est limitée, la préservation des rendements s’avère déterminante pour répondre à la demande.

La FAO, l’Organisation mondiale pour l’alimentation et l’agriculture, table sur une augmentation des besoins alimentaires mondiaux de 50% d’ici à 2030. La consommation de viande croît avec une hausse corrélative des besoins en récoltes végétales pour l’alimentation des animaux. L’obtention de rendements élevés reste  donc indispensable à l’équilibre des marchés agricoles. Une utilisation à bon escient des produits phytosanitaires, dans le cadre d’une agriculture prenant en compte des exigences environnementales, doit donc permettre de répondre à l’objectif.
Sans protection phytosanitaire, une perte de récolte de 45 %
En France, la filière agricole estime à 45 % la perte potentielle de la récolte de blé sans protection phytosanitaire : la nuisibilité des maladies des céréales provoque en effet en moyenne 24 % de perte, les insectes nuisibles entraînent environ 14% de baisse de rendement, et la concurrence avec les mauvaises herbes cause une perte moyenne de 7 %.

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