Parallèlement, la perte de confiance sur la capacité des entreprises à concilier développement durable et recherche de profit s’accentue (- 10 points en trois ans). Face à cette baisse de confiance vis-à-vis des entreprises, consommer de manière responsable pour les moins impliqués (20,6 %), c’est être « prêt à réduire sa consommation » tandis que pour les plus actifs et convaincus, la consommation responsable se traduit par une demande de produits labellisés, certifiés éthiques… Ainsi, 83,2 % des sondés considèrent qu’à travers leurs choix d’achat, ils agissent « au service de leurs convictions. »
A partir de cette étude, l’analyse a permis d’effectuer une typologie intéressante du consommateur et de distinguer huit types de citoyens, en fonction de leurs degrés d’attente en matière d’informations et de leurs moteurs d’action spécifiques, mus par la recherche de bénéfices individuels ou collectifs.