Pour suggérer un allègement de la liste des matériaux ovins « à risque spécifié » pour l'ESB, Bruxelles s'appuie sur le dernier rapport scientifique publié cet été par l'EFSA, l'agence européenne de sécurité des aliments. Sur les 22 Etats ayant participé à la consultation, dix sont d'accord avec la Commission, quatre hésitent ou sont prudents, et huit sont contre le projet, indique la Fédération des industriels et des commerçants en gros de la viande, FNICGV, dans sa lettre du 4 décembre.
La France estime qu'il faut attendre les résultats 2016 et 2017. L'Allemagne, l'Italie, la Pologne et le Royaume-Uni sont sur la mpeme ligne. « Il est probable qu'aucun projet de règlement ne soit à attendre à court terme, au grand dam des abatteurs d'ovins et de caprins en France », commente la FNICGV.