Valorex et Bleu-Blanc-Coeur veulent leur label

30 avril 2009 - La rédaction 

Les responsables de l’entreprise Valorex et de l’association Bleu-Blanc-Cœur ont accueilli le ministre de l’Agriculture Michel Barnier le 9 avril à Combourtillé (Ille-et-Vilaine). L’occasion pour ces derniers de redemander le soutien du ministère

“Le paiement du lait en fonction de la quantité de matière grasse entraîne l’utilisation dans les élevages d’huile de palme, peu coûteuse mais néfaste pour le consommateur”, note Jean-Pierre Pasquet, éleveur et coprésident Bleu-Blanc-Coeur, pour démontrer à Michel Barnier certaines situations quelque peu contradictoires.

quant à la création d’un nouveau signe de qualité pour les produits issus d’une agriculture « Qualité-Nutrition ». Pour valoriser les résultats des recherches de leurs deux structures et consolider leur développement, pour assurer une plus-value de différenciation aux produits des élevages de qualité et garder une partie de cette plus-value en amont des filières… Mais également, comme le souligne Pierre Weill, coprésident Bleu-Blanc-Cœur, pour que de nombreux projets puissent émerger « si l’on affiche la qualité nutritionnelle des aliments et non plus le seul rendement à l’hectare et à l’année comme objectif chiffrable de la production agricole ».

Valorex et Bleu-Blanc-Cœur concentrent leurs efforts depuis respectivement 15 et 9 ans sur l’amélioration de l’alimentation animale, avec une philosophie commune : « Mieux nourrir les animaux pour bien nourrir les hommes ». Des efforts qu’ils ne souhaitent pas voir mis à mal par la crise.

Profiter de la crise pour aller vers du durable
« Il est clair que nos messages répondent parfaitement aux attentes du consommateur, précise Pierre Weill. Un consommateur qui refuse les alicaments et les promesses marketing mais attend une implication plus forte des producteurs vers des plus nutritionnels. Cette crise peut être à nos yeux une opportunité si elle s’accompagne de changements de comportement de consommation qui privilégient la qualité et le durable plutôt que la quantité et le jetable. » Mais pour faire de cette crise une opportunité de passage d’une culture du quantitatif à une culture du qualitatif en production, le coprésident en appelle à un accompagnement politique. Un appel entendu par le futur ancien ministre lors de sa visite : Michel Barnier a en effet évoqué son bilan « en faveur de l’agriculture durable et innovante », tout en assurant qu’au parlement européen, il continuera à défendre les mêmes positions. Et de préciser que son ministère va devenir le ministère de l’Alimentation.

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