Valoriser la viande d’élevage : la qualité au cœur du processus

L'Organisation des producteurs Normandie Centre (OPNC) regroupe les éleveurs et les négociants de cinq départements (Orne, Manche, Sarthe, Eure, Eure et Loir). Elle a depuis peu ouvert ses portes aux départements limitrophes comme la Mayenne.

L'ONPC propose déjà de nombreux contrats et labels permettant la valorisation de certaines viandes en fonction de leur provenance ou de leur mode de production. Le nouveau président de l'association, Yannick Vallée, veut toutefois aller plus loin en 2017, avec le projet Elroc53. L'idée est de valoriser la viande de Mayenne autour de trois grands axes.

Valorisation, distribution et communication : les piliers de la qualité.
Il faut d'abord mieux valoriser la viande des bovins laitiers, souvent réformés, c'est-à-dire envoyés à l'abattoir, trop tôt. Dans ces cas là, la viande est de moins bonne qualité et se vend moins bien. Se pose aussi le problème des veaux, qui sont vendus à trop bas prix, alors qu'il y a du foncier disponible pour les engraisser.

Si les écoles, collèges, maisons de retraites… consomment des fruits et légumes locaux, la consommation de viande locale est aujourd'hui en retard. Il y a donc la volonté de créer un organisme chargé de centraliser l'approvisionnement en viande des collectivités locales.

Enfin, il y a une volonté importante de mieux différencier la qualité des viandes. Selon la  Fédération départementale syndicat des exploitants agricoles (FDSEA), il faut passer par plus de labels. La distinction « Cœur de gamme » permettrait de créer un niveau de qualité intermédiaire, entre la viande de réforme et la viande de première qualité.

Yannick Vallée espère qu'avec ces trois piliers, la qualité et sa visibilité seront ramené dans les exploitations bovines de Mayenne.