Vente à la ferme : une concurrence à certains commerces alimentaires ?

L'essor des circuits courts pourrait avoir un impact négatif sur certains commerces alimentaires. C'est l'hypothèse avancée par Marie-Madeleine Mialot, vice-présidente de la région Centre, à l'occasion d'un séminaire sur les circuits courts organisé le 18 septembre à Paris. “La région manque de ressources pour aider tout le monde”.

Marie-Madeleine Mialot, vice-présidente de la région Centre

Si nous encourageons le développement des ventes à la ferme via nos politiques territoriales, nous ne pouvons plus aider certains commerces alimentaires. Or, certains de ces petits commerces sont déjà en péril.

C'est notamment le cas des commerces et boutiques alimentaires situés en bordure de parc, qui non seulement ne bénéficient pas des atouts offerts par ceux-ci, mais en subissent la concurrence. S'il faut reconnaître les bénéfices de la vente directe, la multiplicité des circuits génère des situations complexes qui ne profitent pas à tout le monde localement».