Alexis Phelut, finaliste des JO de Tokyo et agriculteur à temps partiel

23 août 2021 - Laure Hänggi 
Pour le finaliste des jeux olympiques de Tokyo en 3000 mètres steeple, Alexis Phelut, l’agriculture est une deuxième passion. En plus de ses dix entraînements par semaine, il passe deux jours en moyenne à travailler dans l’exploitation familiale qu'il pense reprendre une fois sa carrière terminée. Au lendemain de son retour du village olympique, il raconte son expérience, et l’articulation de ses deux passions au quotidien.

Comment avez-vous vécu les JO de Tokyo ?

Tout s’est bien passé ! C’était ma première compétition internationale au niveau senior, et j’ai été qualifié en finale. C’était l’objectif, mais je n’étais pas certain de l’atteindre. Il a fallu battre des adversaires plus forts que moi, et je suis finalement arrivé douzième. Bien sûr, comme tout sportif qui arrive à ce stade, j’espérais mieux, mais je savais que cela serait compliqué. Et puis à 23 ans je suis encore jeune, la marge de progression est importante. Cette expérience m’a permis de me rendre compte que le très haut niveau n’est pas si loin. Je compte arriver meilleur à Paris en 2024 !

Comment a débuté votre carrière sportive ?

J’ai commencé l’athlétisme avec les cross scolaires. Comme j’avais des résultats intéressants, mon coach, qui m’accompagne encore aujourd’hui, m’a demandé si j’étais intéressé par la pratique en club. J’ai donc commencé à m’entraîner sérieusement quand j’étais au lycée.

Quel est votre lien à l’agriculture ?

J’ai grandi à la ferme : mon père est agriculteur. Il est installé dans le Cantal, avec plus de 100 vaches. Il produit du Saint Nectaire AOP et de la viande. Depuis toujours, j’adore l’aider et aujourd’hui encore, j’essaie d’y passer le plus de temps possible.

Justement, comment arrivez-vous à conjuguer vos deux passions ?

En moyenne, je m’entraîne dix à douze fois par semaine, avec un jour de repos. Comme je suis basé proche de Clermont-Ferrand, je peux rentrer facilement chez mes parents. J’essaie de venir aider sur l’exploitation environ deux jours par semaine, même si ma présence a diminué les trois mois précédant les JO. Si je pouvais, j’y serais beaucoup plus ! Dès que c’est possible pour moi et que ça s’articule bien avec les entraînements, je vais travailler à la ferme.

Dans le futur, quelle place comptez-vous accorder à l’agriculture et à l’athlétisme ?

À moyen terme, j’aimerais continuer sur le même rythme qu’aujourd’hui. Je veux me consacrer prioritairement à ma carrière sportive pendant environ dix ans. Une fois que ça sera terminé je reprendrai la ferme. Je ne pense pas que je resterai sur le même modèle, j’aimerais m’orienter principalement vers la production de viande.

Alexis Phelut, finaliste des JO de Tokyo et agriculteur à temps partiel

- Laure Hänggi 
Pour le finaliste des jeux olympiques de Tokyo en 3000 mètres steeple, Alexis Phelut, l’agriculture est une deuxième passion. En plus de ses dix entraînements par semaine, il passe deux jours en moyenne à travailler dans l’exploitation familiale qu'il pense reprendre une fois sa carrière terminée. Au lendemain de son retour du village olympique, il raconte son expérience, et l’articulation de ses deux passions au quotidien.

Comment avez-vous vécu les JO de Tokyo ?

Tout s’est bien passé ! C’était ma première compétition internationale au niveau senior, et j’ai été qualifié en finale. C’était l’objectif, mais je n’étais pas certain de l’atteindre. Il a fallu battre des adversaires plus forts que moi, et je suis finalement arrivé douzième. Bien sûr, comme tout sportif qui arrive à ce stade, j’espérais mieux, mais je savais que cela serait compliqué. Et puis à 23 ans je suis encore jeune, la marge de progression est importante. Cette expérience m’a permis de me rendre compte que le très haut niveau n’est pas si loin. Je compte arriver meilleur à Paris en 2024 !

Comment a débuté votre carrière sportive ?

J’ai commencé l’athlétisme avec les cross scolaires. Comme j’avais des résultats intéressants, mon coach, qui m’accompagne encore aujourd’hui, m’a demandé si j’étais intéressé par la pratique en club. J’ai donc commencé à m’entraîner sérieusement quand j’étais au lycée.

Quel est votre lien à l’agriculture ?

J’ai grandi à la ferme : mon père est agriculteur. Il est installé dans le Cantal, avec plus de 100 vaches. Il produit du Saint Nectaire AOP et de la viande. Depuis toujours, j’adore l’aider et aujourd’hui encore, j’essaie d’y passer le plus de temps possible.

Justement, comment arrivez-vous à conjuguer vos deux passions ?

En moyenne, je m’entraîne dix à douze fois par semaine, avec un jour de repos. Comme je suis basé proche de Clermont-Ferrand, je peux rentrer facilement chez mes parents. J’essaie de venir aider sur l’exploitation environ deux jours par semaine, même si ma présence a diminué les trois mois précédant les JO. Si je pouvais, j’y serais beaucoup plus ! Dès que c’est possible pour moi et que ça s’articule bien avec les entraînements, je vais travailler à la ferme.

Dans le futur, quelle place comptez-vous accorder à l’agriculture et à l’athlétisme ?

À moyen terme, j’aimerais continuer sur le même rythme qu’aujourd’hui. Je veux me consacrer prioritairement à ma carrière sportive pendant environ dix ans. Une fois que ça sera terminé je reprendrai la ferme. Je ne pense pas que je resterai sur le même modèle, j’aimerais m’orienter principalement vers la production de viande.

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