Joseph Pousset, une agriculture « très basse consommation »

4 juillet 2012 - La rédaction 

Joseph Pousset, agronome et paysan, comme il se définit lui-même, était l'invité de la dernière assemblée générale des agriculteurs bio de Lorraine. Clôturant cette rencontre annuelle, cet ingénieur  issu  de  l'Enita  de  Bordeaux, conseiller indépendant et conférencier, est intervenu sur les grands défis qui, selon lui, attendent l'agriculture : nourrir la planète, sans polluer, en ayant recours à beaucoup moins d'énergies fossiles. Des défis auxquels Joseph Pousset tente de répondre, modestement, sur sa petite exploitation de l'Orne : sur 25 ha, il cultive uniquement des céréales, en agriculture biologique depuis 1979.

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Joseph Pousset milite en faveur d'une agriculture plus “naturelle”, fondée sur les principes de l'agro-écologie.

“Mon exploitation, c'est ma station de recherche”
Depuis une vingtaine d'années, il pratique le zéro-intrants. “Mon exploitation, c'est ma station de recherche, explique-t-il. J'y teste des outils, des rotations culturales. Avec le zéro-intrants, je cherche à savoir comment se comporte le sol, les plantes. Et d'apporter des éléments de réflexion lors des journées techniques où j'interviens et dans mes publications (1). »

Avec sa méthode « très basse consommation », Joseph Pousset obtient des rendements en blé de l'ordre de 28 à 32 q/ha, avec des marges qu'il estime correctes. “Le problème n°1 reste celui des mauvaises herbes, difficile à maîtriser”, souligne-t-il. Pour le résoudre, l'agriculteur bas-normand travaille sur la réduction du stock de semences d'adventices. “Il faut faire remonter ce stock puis le purger, en pratiquant notamment le faux-semis, explique-t-il. Je raisonne également sur les successions de mélanges de cultures, alternant plantes salissantes et nettoyantes”. Côté travail du sol, il utilise la sarcleuse et la bineuse, et est adepte des techniques culturales simplifiées. Ainsi il n'a pas labouré ses sols depuis vingt ans, “pour justement ne pas faire remonter les graines de mauvaises herbes”.
 

(1) Joseph Pousset est l'auteur de plusieurs ouvrages dont “Agriculture naturelle”, “Agriculture sans herbicides, “Engrais verts et fertilité des sols”.


 

0 commentaires sur “Joseph Pousset, une agriculture « très basse consommation »

  1. l’agriculture est la seule activité économique à pouvoir sauver et nourrir la planète à condition de jamais la priver d’eau !

    je suis scientifique et chercheur indépendant sur le lien climat eau et biodiversité , J’essaie dans mon domaine (climatologie, météorologie et hydrologie) de rétablir la vérité sur la végétation et son rôle dans la régulation du climat !

    L’atmosphère a deux effets indissociables : l’effet de serre et l’effet parasol ! l’effet parasol nous protège la journée (sinon la température atteindrait + 150°c) et l’effet de serre nous protège la nuit (sinon la température serait à -168°c) . Si on assiste à de fortes canicules l’été c’est justement par manque de vapeur d’eau et par manque d’évaporation (donc manque de végétation sur les continents). on mesure 20°c d’écart entre un champ vert et un champ sec l’été, un champ irrigué l’été a le même impact sur le climat qu’une foret ! il faut planter des arbres pour le long terme mais à court terme il faut végétaliser en gardant de l’eau l’hiver !

    les 60% d’effet de la vapeur d’eau sont calculés avec un taux d’humidité de 100%, quand l’été le taux descend en dessous de 20% l’effet parasol descend à 12% donc l’atmosphère perd 50% de son effet parasol et le soleil brule les sols (canicule) !

    Dans les zones tempérées (mers et vastes forets) la quantité de vapeur d’eau augmente proportionnellement à la chaleur et le climat se régule tout seul : baisse de la radiation solaire atteignant les sols, évacuation de la chaleur par l’évaporation (60%) et albédo faible (diminution de l’effet de serre) ! Dans les zones couvertes d’eau ou de végétation les montées en température sont amorties !

    Dans les zones sèches la quantité de vapeur d’eau est faible et n’augmente pas proportionnellement à la chaleur, il n’y a pas d’évaporation donc il y a stockage de chaleur dans les sols, les surfaces claires augmentent l’effet de serre (albédo plus fort) , et les surfaces sombres stockent plus de chaleur (albédo faible) ! Dans les zones sèches les montées en température sont exponentielles !

    C’est la coupure du cycle de l’eau sur les continents l’été (donc la dé-végétalisation) qui dérègle le climat ! Donc l’évaporation n’est pas un problème pour le climat c’est même LA solution !

    http://pasdeclimatsanseau.unblog.fr/2020/06/25/impact-du-taux-de-vapeur-deau-dans-latmosphere/

    Les sécheresses ne sont pas provoquées par le dérèglement climatique mais le dérèglement climatique est provoqué par les sécheresses !

  2. l’agriculture est la seule activité économique à pouvoir sauver et nourrir la planète à condition de jamais la priver d’eau !

    je suis scientifique et chercheur indépendant sur le lien climat eau et biodiversité , J’essaie dans mon domaine (climatologie, météorologie et hydrologie) de rétablir la vérité sur la végétation et son rôle dans la régulation du climat !

    L’atmosphère a deux effets indissociables : l’effet de serre et l’effet parasol ! l’effet parasol nous protège la journée (sinon la température atteindrait + 150°c) et l’effet de serre nous protège la nuit (sinon la température serait à -168°c) . Si on assiste à de fortes canicules l’été c’est justement par manque de vapeur d’eau et par manque d’évaporation (donc manque de végétation sur les continents). on mesure 20°c d’écart entre un champ vert et un champ sec l’été, un champ irrigué l’été a le même impact sur le climat qu’une foret ! il faut planter des arbres pour le long terme mais à court terme il faut végétaliser en gardant de l’eau l’hiver !

    les 60% d’effet de la vapeur d’eau sont calculés avec un taux d’humidité de 100%, quand l’été le taux descend en dessous de 20% l’effet parasol descend à 12% donc l’atmosphère perd 50% de son effet parasol et le soleil brule les sols (canicule) !

    Dans les zones tempérées (mers et vastes forets) la quantité de vapeur d’eau augmente proportionnellement à la chaleur et le climat se régule tout seul : baisse de la radiation solaire atteignant les sols, évacuation de la chaleur par l’évaporation (60%) et albédo faible (diminution de l’effet de serre) ! Dans les zones couvertes d’eau ou de végétation les montées en température sont amorties !

    Dans les zones sèches la quantité de vapeur d’eau est faible et n’augmente pas proportionnellement à la chaleur, il n’y a pas d’évaporation donc il y a stockage de chaleur dans les sols, les surfaces claires augmentent l’effet de serre (albédo plus fort) , et les surfaces sombres stockent plus de chaleur (albédo faible) ! Dans les zones sèches les montées en température sont exponentielles !

    C’est la coupure du cycle de l’eau sur les continents l’été (donc la dé-végétalisation) qui dérègle le climat ! Donc l’évaporation n’est pas un problème pour le climat c’est même LA solution !

    http://pasdeclimatsanseau.unblog.fr/2020/06/25/impact-du-taux-de-vapeur-deau-dans-latmosphere/

    Les sécheresses ne sont pas provoquées par le dérèglement climatique mais le dérèglement climatique est provoqué par les sécheresses !

    1. Tous les phénomènes naturels sont complexes car leur causalité est toujours multiple. Une de nos plus grandes erreurs est en effet, de toujours trouver un coupable unique ou principal à un phénomène perturbant ; notre deuxième erreur est de souvent inverser les causalités et vous l’illustrez brillamment : en effet il est maintenant vérifié que les forêt actives (vivantes : c’est à dire correctement hydratées) sont une des causes majeures de l’arrivée des pluies sur un secteur ; pour formuler autrement votre conclusion que c’est le manque d’évapotranspiration des arbres qui crée les sécheresses (et mettent le fonctionnement des forêts en danger). Le phénomène explique aussi pourquoi les grêlons qui ravagent certaines cultures sont d’autant plus gros que les zones sont dépourvues de surfaces forestières significatives : en effet, il a été démontré que les forêts actives (qui captent plus de CO2 qu’elles n’en rejettent) produisent des aérosols organiques
      permettant aux gouttelettes de pluie de se former, et accélèrent probablement en cas d’orages de grêles la chute des grêlons avant qui n’effectuent tous les cycles aériens qui leur permettent de grossir dans les nuages. Les forêts bien arrosées attire la pluie et réduisent les évènements de grêles catastrophiques (de plus en plus fréquents). Merci pour votre lumineux commentaire. JD

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