Face au manque d’information sur l’origine des viandes, l’interprofession des volailles de chair (Anvol) cherche des solutions. Elle s’exprime dans un communiqué de presse, publié le 24 juillet, en déplorant un manque d’information de l’État concernant l’obligation, pour les restaurateurs, d’afficher la provenance des produits préparés.
La France, première consommatrice de volaille en Europe
Depuis 2021, la France est championne de la consommation de volaille en Europe, devant l’Allemagne et l’Espagne. Les Français en ont consommé près de 28 kg, soit 15 poulets par an. Sur dix ans, le taux moyen de croissance a augmenté de 1,8 %. Le poulet constitue le principal moteur de la hausse de la consommation de volaille en France, devant la dinde, le canard et la pintade. « Cependant, un poulet sur deux est importé alors que la population confirme son envie de manger français et montre un intérêt croissant pour le logo Volaille française », confirme l’Anvol dans son communiqué.
Un manque d’information de l’État
Afin d’aider le consommateur à y voir plus clair, un décret impose aux établissements de restauration de mentionner l’origine des viandes de volaille, porc et moutons, depuis le 1er mars 2022. Or, seulement 15 % d’entre eux le font. « Si l’obligation n’est pas respectée, c’est avant tout par manque d’information », affirme l’Anvol. L’interprofession appelle donc les autorités à réagir en demandant plus de communication autour de ce décret, ainsi qu’une intensification du contrôle de la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).