Les initiatives sont nombreuses dans la filière viticole pour davantage prendre en compte l’environnement. Implanté en Gironde à St-Christoly-de-Blaye, le domaine viticole de Château Dubraud en est un bon exemple. Depuis 2016, le domaine dispose ainsi de la certification Haute valeur environnementale. Pour aller plus loin, des couverts végétaux ont été semés en amont des vendanges sur les 28 hectares du domaine, pour développer, selon son propriétaire, Alain Vidal, une « agriculture régénératrice des sols ».
Des engrais verts et pas d’herbicides
Les couverts de cette année sont constitués de moutarde et de radis noir. La première a été choisie pour sa croissance rapide et sa capacité couvrante assurant une bonne protection des sols, et limitant l’utilisation d’herbicides. La couverture du sol prévient en effet les mauvaises herbes de pousser. Quant au radis noir, sa racine pivot travaille le sol et permet d’éviter d’avoir à le faire avec un engin qui tasserait les surfaces et limiterait ainsi la vie des sols. « Cette diversité d’espèces végétales est ensuite couchée au printemps pour former un épais tapis, appelé « mulch » qui va favoriser la biodiversité mais également permettre de conserver l’humidité dans les sols en période de sécheresse, explique Alain Vidal. En se décomposant en matière organique, ces végétaux régénèrent et participent à la vie de nos sols sur lesquels aucun travail n’est réalisé. »
Création d’un parcours pédagogique
Par ailleurs, le domaine a significativement diminué les doses de sulfites via l’utilisation de levures biologiques et fait maturer certains de ses vins dans des barriques en chêne français. Le domaine ne compte cependant pas s’arrêter là : la création d’une mare et d’un parcours botanique et pédagogique de deux kilomètres est prévue. Le Château Dubraud produit des vins d’appellations Blaye rouge, Blaye-Côtes de Bordeaux blanc et rouge, Bordeaux rosé et Bordeaux Clairet.
Bonjour, cette pratique ne méritait pas un article de presse ! elle est pratiquée par beaucoup d’autres vignerons. J’invite votre journaliste à sortir de ses bureaux parisiens et parcourir le vrai monde agricole, celui qui ne fait pas la une des actualités, mais qui travaille avec ses cultures et ses animaux.
Votre commentaire émane bien d’un praticien .
Ce que fait ce vigneron bordelais est trés bien mais pas du tout nouveau .Il y a plus de 30 ans, je me souviens avoir visité des vignes bordelaises conduites avec couverture végétale et sans chimie de synthèse …..,et magnifiques !
Je souhaite et espère que M.Dubraud continue sur sa lancée et innove vraiment en affichant une vraie régénération durable de ses sols , ceci pour sa santé et celle de la planète .Il y a tant à faire ! ,encore ….,et toujours !
Bonjour, cette pratique ne méritait pas un article de presse ! elle est pratiquée par beaucoup d’autres vignerons. J’invite votre journaliste à sortir de ses bureaux parisiens et parcourir le vrai monde agricole, celui qui ne fait pas la une des actualités, mais qui travaille avec ses cultures et ses animaux.
Votre commentaire émane bien d’un praticien .
Ce que fait ce vigneron bordelais est trés bien mais pas du tout nouveau .Il y a plus de 30 ans, je me souviens avoir visité des vignes bordelaises conduites avec couverture végétale et sans chimie de synthèse …..,et magnifiques !
Je souhaite et espère que M.Dubraud continue sur sa lancée et innove vraiment en affichant une vraie régénération durable de ses sols , ceci pour sa santé et celle de la planète .Il y a tant à faire ! ,encore ….,et toujours !