Nestlé, engagé pour plus de bio dans le bol au petit déjeuner

Fortement engagé dans des stratégies de végétalisation alimentaire, Nestlé a aussi des objectifs concernant l’agriculture biologique. Le groupe a rappelé sa stratégie pour sa gamme petit déjeuner lors d’un déplacement chez l’un de leur agriculteur partenaire, Alexandre Merle, le 20 juin. 

100 % de blé bio français d’ici à 2025

« La mission que l’on s’est donnée depuis plusieurs années est de contribuer à offrir le meilleur petit déjeuner possible, explique Pauline Ancian, responsable RSE de chez Nestlé. Un petit déjeuner qui soit à la fois meilleur pour la santé, pour la planète, pour la société et pour nos employés. » C’est dans ce cadre que Nestlé s’est fortement engagé dans l’agriculture biologique. Depuis 2018, une gamme de céréales petit déjeuner bio a été lancée. Mais avec une petite particularité. Le groupe a souhaité creuser son sillon bio à travers des marques pour enfants et adolescents comme Chocapic, Nesquik ou Lion. 

Une grande fierté pour le groupe qui, aujourd’hui, est devenu le leader des céréales bio pour la jeune génération, avec plus d’un million de foyers acheteurs. « Notre but était de lancer des produits issus de l’agriculture biologique, mais surtout de défendre cette pratique, affirme Pauline Ancian. C’est pour cette raison que nos céréales bio sont fabriquées en France (à Rumilly, en Savoie) et que nous avons pris l’engagement, d’ici à 2025, de nous approvisionner en France  à 100 % pour notre blé bio. » Aujourd’hui, le groupe en est à 75 %. « Pour atteindre nos objectifs, nous continuons de travailler avec la coopérative Oxyane, avec une volonté de nous inscrire dans un partenariat à long terme pour plus de visibilité sur nos volumes», commente Pauline Ancian. 

Nestlé accompagne des agriculteurs 

Conscient des difficultés liées au développement de la filière bio, Nestlé a accompagné, depuis 2020, des agriculteurs dans leur conversion avec l’aide de Miimosa, plateforme de financement participatif. Ces opérations ont permis d’obtenir plus de 70 000 euros. Alexandre Merle, agriculteur savoyard, fait partie des agriculteurs soutenus en 2022. Jusqu’en 2019, il était producteur de céréales et de viande de veau. De nature passionnée et curieuse, il a souhaité donner un élan de renouveau dans son exploitation en arrêtant l’élevage, et commencer une activité maraîchère. « J’ai d’abord converti 10 hectares en agriculture biologique pour y cultiver des courgettes, des pommes de terre, des butternuts et des courges », explique Alexandre Merle. Soucieux de préserver l’environnement, il a décidé l’an dernier de convertir l’ensemble de ses terres en bio, soit 60 ha, dont ses céréales pour chocapic. Une agriculture éco-responsable et locale est le maître mot de l’agriculteur savoyard.