Les propriétaires de la pâtisserie Tomo, soucieux des questions environnementales, se sont associés avec le programme de recherche Ocapi (Organisation des cycles carbone, azote, phosphore, dans les territoires). Romain Gaia, pâtissier, s’est vu proposer de réaliser 100 % de ses pâtisseries avec de la farine provenant de blé fertilisé à l’urine, le temps d’une journée, le 14 mai à Paris. La spécialité de la pâtisserie, le Dorayaki (des pancakes japonais fourrés à la pâte de haricot rouge), ne faisait pas exception.
Sensibiliser les clients
Une campagne de communication particulièrement importante était réalisée sur les réseaux sociaux afin d’annoncer cet événement, notamment sur la page Instagram de la pâtisserie, avec une approche didactique. « Sur place, des chercheurs étaient présents pour présenter le blé, comment il avait été récolté, le processus de transformation… avec beaucoup de pédagogie, explique Romain Gaia. L’intérêt est que les gens reprennent conscience que ce processus existait autrefois, et existe encore au Japon. » La clientèle s’est retrouvée à la fois étonnée mais intéressée. Face à ce succès, Tomo souhaite participer à d’autres projets pour mettre en avant l’agriculture durable et circulaire.
Insta : boulangerie Tomo